• Origine: Îles de l’Archipel indonésien: Komodo, Rinca, Padar, et une infime partie de l’ouest de Flores
  • Classe: Reptiles
  • Ordre: Squamates
  • Sous-ordre: Sauriens
  • Famille: Varanidés

Membre de la famille des varanidés, le Dragon de Komodo est le plus grand lézard de la planète avec une taille pouvant atteindre plus de 3 mètres et un poids de plus de 130 kilos. Il vit sur des terres volcaniques accidentées avec des savanes de palmiers, des prairies, et en altitude, des couronnes de forêts.
C’est un carnivore, un chasseur vorace qui apprécie les charognes, ses mâchoires, armées de soixante dents crénelées, peuvent s’ouvrir démesurément grâce à une grande flexibilité des os crâniens. Il possède des glandes à venin, installées dans la mâchoire inférieure, et non dans la supérieure comme chez les serpents. Ce venin est similaire à celui de nombreux serpents mais aussi à celui du Monstre de Gila (Heloderma suspectum), une des deux seules espèces de lézards venimeuses. Le mélange de sa salive, infectée de bactéries et de son venin rend mortelle sa morsure. Ce dragon possède une épaisse cuirasse d’écailles ossifiées et de longues griffes acérées, c’est un prédateur redoutable.

L’accouplement des dragons dans la nature a lieu entre mai et juin, la femelle pond une vingtaine d’œufs en général, un mois plus tard. L’incubation dure sept à huit mois, l’éclosion a lieu en avril, quand les insectes sont très abondants. Les dragons atteignent leur maturité sexuelle entre 5 et 7 ans. Les plus jeunes se mettent souvent à l’abri dans les arbres à cause du cannibalisme de leurs aînés. Ils peuvent se reproduire par parthénogenèse.

Les scientifiques se demandent si ce saurien peut subsister aujourd’hui, car il n’en reste que 5000 spécimens, éparpillés dans un petit nombre d’îles et leur diversité génétique se réduit, bien qu’en 1980 la plus grande partie de l’habitat du dragon soit devenue le Parc National de Komodo (PNK), une réserve censée les protéger.
Leur aire de distribution s’est vue fortement réduite en raison des activités humaines, les dragons de Komodo sont considérés comme très vulnérables par l’UICN.